dimanche 27 mars 2011

En guise de synthèse

Le Monde papier / mardi 19 décembre 1944 / première une

Cette expérience de la vie professionnelle, de la vie d’un adulte, aura été dans l’ensemble une réussite. L’encadrement reçu, les quelques travaux effectués, tout a été extraordinairement bien organisé. Il y a eu des points négatifs, bien entendu, je pense d’ailleurs que sinon on ne m’aurait pas cru. L’épisode des pompiers en fait partie, vous l’aurez compris. Mise à part cela, et quelques autres petits désagréments que je me suis empressé d’oublier, tout, de la réunion du matin jusqu’au moment fatidique où il fallait partir, en passant par la tant attendue pause déjeuner (oublions ma mésaventure du jeudi), m’aura été bénéfique. Je suis arrivé une semaine où l’actualité était chargée, entre la menace nucléaire japonaise et la révolution libyenne. Je n’irai pas jusqu’à considérer cela comme un point positif, bien que cela m’ait permis de découvrir non seulement l’environnement plutôt tendu qui régnait au sein de la rédaction, mais aussi la capacité des journalistes à s’adapter à une actualité qui changeait d’heure en heure. Je n’ai tout de même pas consacré tout mon temps à « l’Actu ». J’ai aussi visité les archives du Monde papier, remplies de dossiers, de microfilms, d’index,… dont j’ai appris à me servir. Puis j’ai vainement tenter de rencontrer Plantu, qui était alors à l’ouverture du Salon du Livre. En clair, pendant une semaine, j’ai été dans la peau d’un journaliste, ou plutôt dans celle d’une souris qui logerait dans une rédaction. Ainsi, j’ai pu découvrir la vie de tous ceux qui composent le journal, ou du moins une bonne partie. Une vie certes mouvementée et très prenante, mais captivante, du fait que l’on est au courant de tout à tous moments. Et en cela, ce stage a été une aubaine.

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